Groupe F.T.P.F "Chanzy"
La Résistance dans la région Centre.

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L'affaire des
17 fusillés
Bibliographie

Les effectifs Les actions Le drame.

Sur les 123 arrestations, 52 personnes furent inculpées. Par décision de l'autorité allemande dix-huit d'entre elles furent appelées à comparaître devant un tribunal répondant de son autorité. Ceci, malgré les protestations du préfet régional d'Orléans, M.Bussière, comme celles du juge d'instruction près le tribunal de première instance de Nevers. Mais, depuis le 20 mai 1943, le Kommando de la Sicherheitspolizeï avait réclamé au procureur de la République d'Orléans de lui adresser les pièces de la procédure ouverte dans l'affaire "Jenot". Chose faite le 27 mai. Le 2 juin, le kommandeur de la Sicherheitspolizeï prenait l'affaire en main et demandait le transfert de "plusieurs terroristes" de Nevers à Orléans. Malgré les protestations du préfet Bussière, l'autorité allemande disposa des 52 inculpés à sa manière:
- 7 furent libérés,
- 2 furent remis à lz disposition de l'autorité française,
- 19 furent transférés le 4 août 1943 au camp allemand d'internement de Compiègne,
- 6 restèrent détenus à la prison d'Orléans à la disposition de la Sicherheitspolizeï,
- 18, du groupe Chanzy, allaient comparaître devant le tribunal de la Feldkommandantur 589, siégeant au Palais de Justice d'Orléans.

Les débats devaient durer deux jours, du jeudi 30 septembre 1943 au vendredi 1er octobre. Le même chef d'inculpation pour les 18 accusés. En l'occurrence: détention d'armes et association pour commettre des actes hostiles à l'armée allemande. Les 18 inculpés se trouvaient qualifiés de "francs-tireurs", en effet, aucun insigne permettant de faire connaître leur appartenance régulière et combattante n'ayant été trouvé sur eux; des "terroristes" et non des belligérants aux yeux de l'autorité allemande. (Voir affiche)

Le 30 septembre au matin, les 18, sévèrement gardés, sont transférés de la prison de la rue Emile Zola au Palais de Justice.
Le tribunal, strictement allemand, se composait de:
- M.Wollbrandt, Oberstumführer (second du Kommandeur de la Sicherheitspolizeï d'Orléans)
- M.Faber, lui aussi de la Gestapo,
- un fonctionnaire de la police de sûreté allemande,
- deux officiers de la Feldkommandantur.
Seul observateur français, M.Bracke, interprète de la mairie d'Orléans.

Le jugement. La sentence Exécution