| Biographie Marcelle | Biographie Fernand | La clandestinité. |
Albert Rigal, député déchu parce que communiste, vint prendre en main la région Centre. Fernand fut contacté, parmi d'autres.
La première des activités envisagée fut de communiquer avec la population. Des tracts étaient nécessaires. Pour cela, il fallait trouver machines à écrire et à ronéotyper, mais aussi, papier, stencils, encre... Et puis, il fallait un local. Fernand fut chargé d'en découvrir un. Il le trouva dans une ferme retirée à Semoy. Pour la circonstance, il changea de nom et prétexte auprès de ses propriétaires de la nécessité d'avoir un petit pied à terre afin de venir se reposer avec sa femme et son copain. Il fallut déplacer le matériel récupéré. Albert Rigal s'en chargea. Vélo, remorque chargée du matériel d'impression caché par des légumes, choux, poireaux, raves... A l'heure au rendez-vous, Rigal attend Fernand. Les heures passent. L'heure du deuxième rendez-vous de sécurité approche. Point de Fernand. Il arrive enfin avec deux heures de retard. Tout cela parce qu'ayant organisé une collecte pour un camarade décédé, Fernand, victime de sa notoriété, se voit exiger un discours sur la tombe du défunt. Que faire? Sachant Rigal dans l'embarras, il dut toutefois s'exécuter. Malgré tout, cela c'est terminé par un éclat de rire. Nous savons, par Henri Noguères et son "Histoire de la Résistance" que, dès octobre 1942, Fernand, membre du triangle de commandement de la région Centre, était en possession d'un seul fusil-mitrailleur. Décembre 1942, il entrait dans le groupe Chanzy. Un groupe plein de bonne volonté mais ne possédant pas la maîtrise des explosifs, et ne possédant pratiquement pas d'armement. Arrêté en avril 1943 il fut fusillé le 8 octobre suivant. |
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