Groupe F.T.P.F Chanzy
Le général Chanzy
Symbole charismatique de la lutte contre l'occupant.

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Bibliographie

De mousse à général de brigade La guerre de 1870 (3/3) Politique et diplomatie.

Le 14 juin, après que le général Trochu eut rendu compte de ses actes pendant le siège de Paris, Chanzy défendit à la tribune l'honneur des armées de la province, et exposa "des faits et des appréciations que le gouverneur de Paris, dit-il, n'avait pu exposer, parce qu'il avait complètement ignoré pendant le siège de cette ville ce qui se passait dans les départements." Président de la commission d'enquête chargée d'examiner la proposition Bramberger relative à la publication des travaux du conseil d'enquête sur les capitulations, il monta à la tribune le 8 mai1872, pour demander le renvoi à cette commission du projet de loi sur la formation du conseil de guerre qui devait juger le maréchal Bazaine.

Chanzy prit une part importante aux débats sur la dissolution des gardes nationales, - il conclut comme rapporteur, à cette dissolution - puis il parla dans la discussion de la nouvelle loi militaire, pour soutenir les sursis d'appel, et pour défendre le service militaire de cinq ans. Porté par ses collègues du centre gauche à la présidence de cette réunion. Il prononça (9 mai 1872) un discours où il déclarait "accepter franchement, dans la forme et dans le fond, la République."

Après avoir voté: pour les prières publiques, pour le retour à Paris, le général Chanzy se tint à l'écart du monde parlementaire.

On a dit qu'il avait incliné, depuis, vers la cause de la monarchie. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il s'abstint, au 24 mai 1873, dans le scrutin sur la démission de Thiers, qui lui avait confié, le 29 juillet 1872, le commandement du 7ème corps d'armée et qu'il accepta du maréchal Mac-Mahon (11 mai 1873), le gouvernement de l'Algérie. Sa situation dans ce poste fut souvent fort délicate; il se trouva plus d'une fois en conflit avec la population, et un arrêté pris par lui le 29 mars 1874 et par lequel il mit en état de siège la commune d'Alger, provoqua de vives protestations.

Sous son administration, les travaux publics de la colonie prirent une grande extension, plusieurs lignes de chemin de fer furent ouveertes, une Exposition algérienne fut inaugurée en 1876, etc...

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