Marcelle et Fernand Rivière
membres du groupe F.T.P. Chanzy

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Chanzy
Les F.T.P.F Marcelle et Fernand
Rivière
Obsèques
officiels
L'affaire des
17 fusillés
Bibliographie

Biographie Marcelle Biographie Fernand Mouvement Pleyel-Amsterdam.

Le nom de Marcelle Quérois est mentionné, pour la première fois, dans le numéro 38 du "Prolétaire", journal communiste des Charentes, daté du 8 janvier 1933. Il apparaît que, membre du PCF, elle intervient dans l'organisation et la mise en place de comité de lutte contre la guerre.

Le 30 novembre 1938, Marcelle participe à la grève générale qui s'oppose aux décrets Reynaud, textes qui tendent à réformer certains acquis sociaux. La grève est déclarée illégale par le gouvernement. Elle se conclura par un échec et n'apportera qu'ennuis aux participants.

Le lundi 12 avril 1937, Marcelle et Fernand se marient civilement à Cognac.

A cette époque, nous savons que Marcelle est très active dans la vie du PCF autour de Cognac. Il semble qu'elle soit la secrétaire de la section de Cognac à la veille de la Seconde guerre mondiale, sous le nom de Rivière.

A la déclaration de guerre (septembre 1939) Marcelle est toujours secrétaire de section. A ce titre et dès la mise en illégalité du parti communiste (22 septembre 1939) elle subit les tracasseries du gouvernement et de l'administration des P.T.T. Le 3 janvier 1940, un mandat d'amener est lancé contre 3 communistes: un ouvrier typographe, Marcelle Rivière et Jeanne Bourroux. Tous trois sont incarcérés dans la prison de Tours sous l'inculpation d'attentat à la sûreté de l'Etat. Pendant deux mois, ils seront isolés, chacun dans une cellule. Ils comparaîtront devant le tribunal militaire permanent de la 9région siégeant à Tours. Après jugement, tous trois seront acquittés. La défense de Marcelle a été assurée par maître Pierre Chautemps, parent de l'ancien Président du Conseil. Maître Pierre Chautemps devait décéder en déportation et il n'a pas été possible d'accéder au dossier de la défense, car, les cabinets d'avocats ne sont pas tenus à conserver des archives au-delà de dix ans; les dossiers sont donc systématiquement détruits.

Quérois Marie-Antoinette (sic),
membre du PCF, radiée des P.T.T. pour grève illégale le 30/11/1938. Elle sera reprise aux Contributions, à Chinon, puis à le Neubourg où elle sera définitivement révoquée.

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